Une impression sur "L'amerloque" de Suzie Morgenstern

L'amerloque

Susie Morgenstern

Depuis toujours, la mère de Mathilde ne jure que sur la bienfaisance des jeunes filles au pair, ce qui a le don d’énerver sa fille, voilà déjà la treizième fille qui va arriver s'occuper d'elle comme d'un enfant...

Mais Elsie -une américaine qui semble bien être à son aise à Paris- va débarquer, et c'est une vraie tornade. Elsie aime vivre, elle ne s’arrête jamais, elle veut tout faire, tout de suite. 

Au début de ce livre, je me suis demandé où est ce que je venais d’atterrir, les premiers chapitres comportaient des propos un peu crus... Mais Susie Morgenstern y va droit au but, l'intrigue ne traîne pas à se mettre en place. J'ai eu un peu de mal pour m'adapter à la rapidité à laquelle s’enchaînent les actions. Sauf qu'au fur et à mesure, ça en devient presque normal. Après tout, Elsie ne s'arrête jamais, alors pourquoi faire une histoire longue et pauvre en actions ? 

D'ailleurs, ce livre rend heureux, il donne envie de faire comme Elsie, de profiter de la vie. Bien que certains passages dépassent un peu la réalité: "Tout à coup la voilà qui rebondit et fait la roue devant moi, puis plusieurs galipettes et un poirier parfait."

Mais la fin est belle, en fait, toute l'histoire est belle, parce que Elsie est l'amie qu'on a tous envie de connaître, de partager des choses avec elle et de se dire que la vie est belle.

"Elsie salue non seulement les gens qu'elle croise, mais aussi les monuments, les jardins publics et les stations de métro. "Good-bye, Henri IV, adieu, rue Saint-Benoît ! So long, Panthéon ! See you around, Odéon ! Nice meeting you, pont Louis Philippe ! Be back later, Champs-de-Mars !" Elle envoie des bisous en continuant la tournée des amis"